Ce document présente les observations finales des Emirats arabes unis exposées au comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes le 26 janvier 2010 La liste de questions soulevées par le Comité figure dans le document. Le Comité remercie l’État partie d’avoir répondu par écrit aux questions posées par le Groupe de travail d’avant session et le remercie en outre pour son exposé et ses réponses présentés oralement suite aux questions posées par le Comité, qui aident à mieux comprendre la situation des femmes aux Émirats et l’application des droits énoncés dans la Convention.
Ce document présente les observations finales du cinquième rapport périodique de Jordanie, exposées au comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes le 23 février 2012. Le Comité remercie l’État partie qui suivait, dans son ensemble, les directives concernant l’établissement des rapports ainsi que pour ses réponses écrites à la liste des points et questions soulevés par le groupe de travail de pré-session du Comité. Ce comité note avec satisfaction que le rapport a été élaboré selon une démarche participative − dont la coordination a été assurée par la Commission nationale jordanienne de la femme − qui a associé plusieurs ministères et départements ministériels ainsi que de nombreuses organisations de la société civile.
Ce document présente le rapport de la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, qui a été consacré au problème du mariage servile, dans lequel un conjoint est réduit à l’état de marchandise sur laquelle s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux. La Rapporteuse spéciale analyse les causes profondes du mariage servile parmi lesquelles figurent l’inégalité entre les sexes, la notion d’honneur familial, la pauvreté, les conflits, et les pratiques culturelles et religieuses. Elle passe aussi en revue les différentes formes de mariage servile, telles que définies dans la Convention supplémentaire relative à l’abolition de l’esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l’esclavage, et insiste sur la nécessité de considérer ces formes de mariage comme autant de formes d’esclavage afin de pouvoir élaborer en connaissance de cause les mesures requises pour les prévenir et pour venir en aide aux victimes. La Rapporteuse spéciale recommande au Conseil des droits de l’homme d’aborder le problème du mariage servile d’une manière plus globale et aux États de promulguer des lois pour le prévenir, de venir en aide aux victimes et de mener des campagnes de sensibilisation sur le mariage servile et sur ses effets préjudiciables.