Ce document présente un rapport sur la nécessité des réformes globales pour mettre un terme à la violence sexuelle et à la violence liée au genre contre les femmes et les jeunes filles. Ce rapport comporte plusieurs thèmes notamment le décret 14-26 et le legs du conflit interne des années 1990, l’inquiétudes concernant l'absence de soutien aux victimes de violences sexuelles perpétrées lors du conflit interne, le viol et autres violences sexuelles et le code pénal , les autres formes de violence sexuelle, le viol conjugal et d’autres formes de violence au sein de la famille, le harcèlement sexuel, les autres obstacles auxquels se heurtent les victimes de violence sexuelle, la criminalisation des relations sexuelles librement consenties en dehors du mariage et les stéréotypes comme obstacle à la dénonciation de la violence , le viol excusé, l’absence de données et les obstacles en matière de preuve, l’absence de services de santé et de soutien appropriés pour les victimes de violence sexuelle, les lois restrictives sur l'avortement , former les responsables de l’application des lois et assurer l’accès des femmes à des services appropriés , la discrimination aux termes du code de la famille, les restrictions imposées aux actions de plaidoyer et à la liberté d’expression et d’association et les obligations de l’Algérie au regard de la constitution et du droit international.
Ce document présente un rapport sur la violence sexuelle et migration au Maroc. Ce rapport vise à faire connaître la problématique de la violence sexuelle subie par les femmes migrantes d’origine subsaharienne qui arrivent au Maroc alors qu’elles tentent de gagner l’Europe. Au travers des données et témoignages recueillis lors de ses projets d’action médico-humanitaire, Médecins Sans Frontières souhaite contribuer à la recherche d’une réponse globale à cette problématique qui touche toujours plus de femmes, et des femmes de plus en plus jeunes.
Ce document présente la charte arabe des droits de l’Homme, adoptée en mai 2004, à Tunis, lors du 16e Sommet de la Ligue des États arabes, est entrée en vigueur le 15 mars 2008 – deux mois après la date de ratification d'un septième État, les Émirats arabes unis, conformément à son article 49 qui exige sa ratification par sept États membres de la Ligue.
Les sept premiers pays ayant ratifié la Charte sont : la Jordanie (28 octobre 2004), l’Algérie (11 juin 2006), Bahreïn (18 juin 2006), la Libye (7 août 2006), la Syrie (6 février 2007), la Palestine (28 novembre 2007) et les Émirats arabes unis (15 janvier 2008). La Charte contient un Préambule et 53 articles. Constituant une actualisation d'une précédente charte, adoptée en 1994, la version de 2004 de la Charte arabe des droits de l'homme a fait l'objet de nombreuses critiques du fait de l'incompatibilité de certains passages du texte avec les instruments internationaux de protection des droits de l'homme