La violence verbale est utilisée pour intimider, pour humilier ou pour contrôler une autre personne. Elle peut être employée de façon subtile ou au contraire, être très directe. Voici quelques exemples :
- Insulter en utilisant un langage grossier et injuriant.
- Crier et élever la voix.
- Blâmer et reprocher les faits et gestes d’une personne.
- Critiquer et user de railleries ou de propos humiliants.
La violence Fondée sur le genre en Tunisie – Etat des lieux est réalisé par l’office national de la famille et de la population en 2007. Ce rapport a pour objectifs de proposer une revue de la littérature et des programmes d’action visant à faire le point sur les travaux traitant de la violence contre les femmes en Tunisie et d’identifier les recherches-actions les plus intéressantes dans ce domaine dans les pays arabo-musulmans. A la suite de cet état des lieux et de l’analyse, il s’agit d’identifier des axes pertinents pour la recherche et pour la stratégie d’intervention en matière de violence de genre.
Ce manuel est à la fois guide méthodologique et analyse des pratiques et constitue un outil de formation utile aux professionnels de l’écoute. Il vise plus particulièrement à aider les conseillères/écoutantes des centres d’écoute des femmes victimes de violence relevant du réseau ANARUZ, à améliorer leur connaissance des dimensions de genre du phénomène de la violence, à rendre plus efficaces leurs interventions et à mieux collecter, traiter et diffuser les données sur ce problème, pour pouvoir influencer de manière efficace une masse critique de personnes, chargées d’apporter les changements et les réponses appropriées aux défis que pose ce phénomène.
Le présent article s’intéresse à la contradiction entre la législation tunisienne en se qui concerne la protection des droits des femmes, considérée comme «avant-gardiste» par rapport à d’autre pays arabes, et l’ampleur de la violence faite aux femmes. En se basant sur le rapport de l’ONFP, l’article montre l’émergence de la violence faite aux femmes, en contrepartie plus que la moitié des femmes victimes acceptent cette violence (agressions conjugales). D’autre par, t l’ampleur de ce phénomène peut être expliqué par la faiblesse « des nombreuses lois et politiques qui tentent de protéger les femmes », en plus, une femme qui ira se plaindre dans un commissariat de police, suite à une violence conjugale, ne sera que très rarement entendue. En fin la violence faite aux femmes reste un sujet tabou.