La violence verbale est utilisée pour intimider, pour humilier ou pour contrôler une autre personne. Elle peut être employée de façon subtile ou au contraire, être très directe. Voici quelques exemples :
- Insulter en utilisant un langage grossier et injuriant.
- Crier et élever la voix.
- Blâmer et reprocher les faits et gestes d’une personne.
- Critiquer et user de railleries ou de propos humiliants.
Ce document présente une étude approfondie du Secrétaire général sur la violence à l’égard des femmes, demandée par l’Assemblée générale dans sa résolution 58/185. Cette étude a été rédigée par la Division de la promotion de la femme du Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies. En particulier, l’étude vise à : souligner la persistance et l’inadmissibilité de toutes les formes de violence à l’égard des femmes dans toutes les parties du monde; raffermir la volonté politique de toutes les parties prenantes et conjuguer leurs efforts en vue de prévenir et d’éliminer la violence à l’égard des femmes; et définir les approches et moyens permettant aux États de respecter plus durablement et plus efficacement les engagements qu’ils ont contractés dans la lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et de mieux s’acquitter de leurs obligations de rendre compte.
Le présent rapport a été établi en application des résolutions 71/278 et 71/297 de l’Assemblée générale. On y trouvera des informations sur les mesures prises, à l’échelle du système, pour lutter plus efficacement contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, et notamment sur les progrès réalisés dans l’application de la politique de tolérance zéro et sur ma « nouvelle stratégie », que j’ai présentée dans mon précédent rapport (A/71/818 et A/71/818/Corr.1). On trouvera aussi en lignea des renseignements supplémentaires sur les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles visant des membres du personnel des missions de maintien de la paix et missions politiques spéciales, des autres entités des Nations Unies et des forces internationales ne relevant pas de l’ONU agissant sous mandat du Conseil de sécurité (pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2017).
Les messages culturels et religieux constituent souvent la base des décisions, lois et programmes élaborés en politique et ont un effet direct sur la société en général, et sur les relations entre les femmes et les sexes en particulier. Les différentes formes que prennent les fondamentalismes dans certains pays africains et les contextes dans lesquels ils ont émergé, la manière dont ils (re) façonnent les identités et les relations entre hommes et femmes sont également analysés dans ce livre. Ces fondamentalismes sont souvent une source de préoccupation dans les débats sociaux, dans les organisations féministes et féminines, ainsi que dans les milieux universitaires et politiques. La manipulation des cultures et des religions devient progressivement politique et peut par conséquent entraîner une discrimination sociale, voire une violence physique, morale et symbolique.