Le présent rapport, qui couvre la période allant de décembre 2010 à novembre 2011, il fait le point des progrès enregistrés dans l’application des arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information et le placement des conseillers pour la protection des femmes, fournit des informations sur les parties à un conflit qui sont soupçonnées d’avoir, selon toute probabilité, commis des viols ou d’autres formes de violences sexuelles, souligne les principaux résultats obtenus dans le cadre des missions et les engagements politiques pris par la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit ainsi que par l’Équipe d’experts de l’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit, décrit les principales initiatives de l’Organisation des Nations Unies en matière de lutte contre la violence sexuelle liée aux conflits et présente une série de recommandations visant à renforcer les efforts collectifs de lutte contre ce crime odieux.
Ouvrage repose sur les douze domaines critiques identifiés à la Conférence de Beijing tels que persistance de la pauvreté, qui pèse de plus en plus sur les femmes ; accès inégal à l’éducation et à la formation et disparités et insuffisances dans ce domaine ; accès inégal aux soins de santé et aux services sanitaires et disparités et insuffisances dans ce domaine ; violence à l’égard des femmes ; effets des conflits armés et autres sur les femmes, notamment celles qui vivent sous occupation étrangère ; inégalité face aux structures et politiques économiques, à toutes les formes d’activité de production et à l’accès aux ressources ; partage inégal du pouvoir et des responsabilités de décision à tous les niveaux ; insuffisance des mécanismes de promotion de la femme à tous les niveaux ; non-respect des droits fondamentaux des femmes et carences de la promotion et de la protection de ces droits ; images stéréotypées des femmes et inégalité de l’accès et de la participation à tous les systèmes de communication, en particulier les médias ; disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de la préservation de l’environnement et la persistance de la discrimination à l’égard des petites filles et des violations de leurs droits fondamentaux.